Philippines, de souriantes découvertes

1. Histoire

Le pays, république constitutionnelle, est présidé par Rodrigo Duterte depuis 2016. Certains disent que Le 1er président fut Andres Bonifacio, qui était aussi le président de la société secrète « Katipunan » qui débutât la révolution en 1896, avec l’aide des Etats Unis. Les Philippines auraient été vendues par l’Espagne aux Etats Unis, qui a ensuite donné une semi-autonomie au pays en 1937, qui deviendra totalement indépendant le 4 juillet 1946. Depuis, le pays a compté de nombreux présidents dont 2 fois des femmes.

Comptant plus de 90 Millions d’habitants, la ville de Manille et ses villes environnantes – nommée Metro Manila - regrouperaient près de 20 Millions d’habitants… Environ 10 Millions travailleraient à l’étranger, dont de nombreux sur les bateaux de croisières ou de gros cargos, ainsi que beaucoup aux Etats Unis, dans des sociétés privées ou pour l’armée.

D’énormes échanges commerciaux avec les autres pays asiatiques et les Etats Unis font que le pays est en pleine évolution.

Les Philippines sont à la pointe en production de matériel électrique et électronique. Ils produisent et travaillent le cuivre dans l’île de Mindanao, mais produisent aussi nickel, zinc. De grandes régions regorgent d’or et d‘argent, mais les mines sont préservées. Le système médical est aussi développé (une université de Cebu city travaille en collaboration avec le Royaume Uni), ainsi qu’un système universitaire échangeant principalement avec les Etats Unis.

Calèche comme moyen de transport aux Philippines
Pécheur philippin

2. Vie locale et population

La vie sociale est organisée et regroupée sous forme de « Barangay », dépendant d’une municipalité. Chaque « Barangay », (entendez quartier), a un représentant et des conseillers, et est tenu à l’éducation, la santé, l'ordre, etc. dans sa juridiction. Un « Barangay » est un regroupement de personnes vivant sur une même superficie, jusqu’à 100 familles, voire plus dans certaines villes. Il arrive cependant, que dans certaines montagnes ou îles éloignées, le nombre de famille soit bien moins important.

La culture de la population philippine est un mélange de culture hispano-américaine et asiatique, basée sur des relations avec les dirigeants souvent violentes jusqu’en 1986. Pourtant le rythme de vie est calme et tranquille. Le stress n’est pas un sentiment aimé de la population philippine et si la fatalité a une grande place dans l’approche de la vie, ils n’en sont pas moins très fiers. Doté d’un grand sens de l’humour, ils rient beaucoup d’eux-mêmes, et le rire est aussi une expression pouvant servir de défense lors de situations délicates. Pays pauvre, le partage est un élément essentiel dans le déroulement de la vie. Certains disent que les philippins n’ont d’équivalent à leur misère que leur sourire.

Le système éducatif est bien développé dans tout le pays pour les garçons et les filles et gratuit jusqu’au « Collège ».

Le fonctionnement est très proche du système nord américain mais séparé par différentes influences gouvernementales étrangères (Chine, USA, Corée, Japon, Royaume-Uni…). A 16 ans, le système devient payant car spécialisé, ce qui limite la possibilité d’éducation selon les moyens financiers, mais le sponsoring existe. Les enfants philippins apprennent à lire, écrire, compter, font du sport et des activités manuelles. L’enseignement est dispensé dans le langage pratiqué dans l’île, mais ils apprennent aussi le tagalog, et l’anglais. Un enfant de 7 ans pratique donc au moins 2 langues vivantes, 3 s’il est originaire de la région du Central Visayas.

L’Espagne a laissé de nombreuses traces dans la vie de tous les jours et la guitare en est un des symboles. Les philippins aiment chanter, sur des sujets très variés, de la chanson d’amour à la complainte. Ils sont aussi férus de Vidéoke, lieux de rencontres et d’échanges. Elle y a laissé aussi la religion catholique et ses églises, qui rythme la vie de plus de 85% de la population.

Les moyens de transport des Philippines sont très développés, tant au niveau terrestre qu’au niveau marin. En mer, de nombreuses embarcations desservent les centaines d’îles habitées. L’embarcation typique est appelée « Banca », qui est un bateau à balanciers, et est utilisé par le pécheur seul jusqu’à certaines grosses unités, pouvant accueillir jusqu’à 60 personnes ou plus. Il existe aussi des ferry rapide inter îles.

A Terre, nous trouverons, comme moyen de transport collectif, une grande variété de possibilités. Du « Pout-Pout » vélo, « tricycle » moto avec side car, « habal habal » moto aménagée, au « multicab », « jeepney » jusqu’au bus climatisé, il y a moyen d’aller partout.

Calèche comme moyen de transport aux Philippines

Chaque année, chaque municipalité organise des festivals de rue ou « fiestas », où danses, chants et défilés costumés sont organisés. S’ensuivent des jeux variés de foire ainsi que des bals. Tous ou presque sont dédiés à des saints catholique. Un des évènements marquants est le célèbre « Sinulog », fête de l’enfant jésus célébré chaque année fin janvier à Cebu city, et faisant venir plusieurs milliers de personnes de toutes les Philippines et de part le monde..

Les sports pratiqués sont variés, mais le basket-ball et le billard sont les dominants. La boxe anglaise touche de plus en plus de gens, dû à la réussite d’un grand champion philippin. Un autre « sport » national est le combat de coqs, où l’on peut trouver d’immenses arènes dédiées à cette activité.

L’artisanat philippin a presque été éradiqué pendant la présence des espagnols et des américains, mais il reste quelques régions où la confection de couvertures ou autres vêtements chauds est toujours de mise ainsi que quelques endroits reculés où la fabrique de statues ancestrales continue. Le bambou est utilisé pour de nombreuses choses, ainsi que différentes feuilles de palmier afin de fabriquer toiture, le « nipa » et mur des habitations. Mais on trouve toujours, en fonction des endroits, des instruments musicaux typiques, armes tribales et autres plats ou sacs tressés à l’aide de produits naturels locaux.

3. Pêche, agriculture et cuisine

Peuple tourné vers la mer, la pêche est pratiquée de façon côtière mais aussi au large, de façon industrielle. Comme dans de nombreux pays, la surpêche est un problème, mais le gouvernement essaye d’agir en communication avec les associations de pêcheurs et les instances locales par des réunions d’informations relatives aux conséquences. Chaque « Barangay », si il est en zone côtière, est tenu, de part la loi, d’avoir une zone marine protégée.

L’agriculture est pratiquée en bord de mer ou montagne, avec différents animaux tels vaches, bœufs, carabaos (bœufs de rizière), cochons, chèvres, poules et coqs. Une variété de fruits importante (mangues, bananes, ananas, melons, fruit du jaquier, durians, papayes, goyaves, citrons…), mais aussi riches en légumes (carottes, pommes de terre, tomates, choux, patates douce, haricots, épinards d’eau). On y trouve aussi quelques épices (ails, échalotes, oignons, gingembres, lauriers, ciboulettes, persils, piments…).

Dotés de nombreux marchés, l’archipel s’est organisé afin que tous puissent profiter des ressources naturelles du pays, malgré les différences climatiques et géologiques.

Les mets philippins ne sont pas réputés pour être les meilleurs d’Asie du Sud-Est, cependant, de nombreux plats variés existent.

Le riz blanc est bien évidemment l’aliment de base (un vrai repas est un repas avec riz), et en fonction des budgets, de nombreux mets sont possibles. Il y a une autre denrée très importante, c’est la sauce soja, qui peut être agrémentée de piment pressé et d'épices ; le soja est utilisé pour la macération du porc ou bien du poulet avant la cuisson, c’est la façon « Adobo ».

Le poisson est consommé de différentes manières, façon « kinilaw », cru, cuit dans du vinaigre, agrémenté de piments, échalotes et tomates, ou bien le « bulad », salé & séché, où une sauce soja viendra donner de la saveur au riz.

Ils consomment aussi des pâtes chinoises agrémentées de légumes, épices et/ou morceaux de viande, appelés « pancit ». Les « lumpia », sorte de Nems, à la façon philippine, ou bien le « sinigang », viande ou fruits de mer cuit en bouillon aigre. Les grillades de viandes variées, appelées « barbecue » font aussi partie de l’alimentation, le cochon est utilisé lors de « fiesta », ou lors d’un événement important et est cuit à la broche ou à l’étouffé selon les îles. Ils appellent cela un « Lechon baboy ».

Et pour finir le repas, le « halo-halo », vous fera finir sur une touche fraîche et fruitée.

La cuillère et la fourchette vous seront fournies pour manger, mais dans les villages, les philippins mangent avec les doigts d’une main, l’autre étant celle servant à bouger les ustensiles ou autres actions nécessaire au déroulement d’un repas.

4. Activités

Terres émergées, l’archipel propose de nombreuses randonnées terrestre et maritime. Le tourisme étant principalement tourné vers l’activité plongée avec bouteilles, il y a cependant de merveilleux endroits terrestre vierges à découvrir et profiter.

Plages de sable blanc bordées de cocotiers et palmiers, ouvertes sur le large ou figées dans des baies uniques, où farniente ou promenades vous enchanteront, ou bien plages de sable volcanique aux reflets exclusifs.

Randonnée en jungle luxuriante, le long de volcans offrant des vue imprenables sur leurs cratères ou sur les plaines environnantes, sources d’eau chaude, lacs naturels bordés de jungle vierge et piscines naturelles.

Formations géologiques exceptionnelles à traverser, surf, canyoning, farniente, VTT, apnée, snorkeling sur des fonds coralliens préservés et colorés.

Découverte de marchés locaux aux saveurs exotiques et aux couleurs bigarées, de villes provinciales et villages où les scènes de vie feront que le temps s’écoulera au rythme du pays…

Sorties journée en Banca locale afin de découvrir d’autres îles autrement que par la route.

Toutes ces activités vont seront proposés en toute sécurité et avec simplicité pour mettre un peu de mouvement dans votre voyage avec une approche en douceur dans une ambiance typique philippine…